Silence

Tout ce qui m’avait été dit se révélait, dans le silence

Que les hommes s’agitent le jour et encore plus la nuit

Que les années passent vite et que l’on oublie

Que le soleil ne s’éteint jamais même lorsqu’il disparaît

Que l’amour est attendu même lorsqu’il fait souffrir

Que la pluie est bienvenue quand le coeur est trop aride

Et que le vent n’emporte plus les espoirs trop futiles.

Dans ma tête les mêmes mots, dans mon corps les mêmes efforts, dans mon cœur le même espace.

Le silence est fait d’or pour que la vérité se fasse précieuse.

Si lent ce fut-il, si éprouvant en est -il, les mots tirés du silence sortent de l’abime obscur pour se montrer à la lumière, aux traits de l’épure.

Les vraies réponses y trouvent pâture, berger de mon âme les mots peuvent y paître et la source d’apparaître.